©Thierry Zufferey

Montre ADN :
la quête de l’essentiel

On n’écrit bien qu’avec une gomme. On ne conçoit un bel objet fonctionnel qu’en éliminant, épurant, élaguant. Guidés par le même esprit qui inspire toutes leurs créations, le designer Antoine Cahen et son frère Philippe, des Ateliers du Nord (Lausanne), ont donné leur vision idéalisée de la montre ramenée à son statut d’instrument de mesure. Un retour aux fondamentaux en quelque sorte.

Dotée d’un mouvement mécanique automatique et d’un système très pratique de bracelet interchangeable, la montre ADN est entièrement produite et assemblée en Suisse. Éditée dans une série limitée à 200 exemplaires numérotés, avec deux variantes de cadrans, elle s’impose comme un objet à part proposant une autre approche horlogère, basée sur la « grande simplification », plutôt que sur la « grande complication ». Un design où chaque détail a sa raison d’être, allié à une très haute qualité de fabrication.

Un boîtier rond épuré

La montre ADN est dotée d’un boîtier rond usiné s’ouvrant uniquement par le dessus, avec fond arrondi assurant un confort parfait sur le poignet. La lunette verrouillant l’ensemble crée un décrochement naturel avec la carrure. Un diamètre de boîtier raisonnable (38 mm) a été privilégié.

De l’acier médical « satiné »

Le boîtier en acier inoxydable 316L de type médical assure une qualité et une résistance à la corrosion optimales. Il est entièrement usiné dans la masse – ce qui permet d’obtenir des contours nets et précis. Ses surfaces intégralement « matifiées » par un procédé de « tribofinition céramique » lui confèrent un satiné bien particulier.

Un mouvement automatique de référence

La montre ADN abrite un calibre mécanique ETA 2824 à remontage automatique. Un « moteur » suisse qui a fait ses preuves depuis bientôt 50 ans et s’est imposé comme une référence en matière de robustesse, de fiabilité et de précision. Précis à 99,986 %, soit un écart de ± 10 sec./jour.

Une construction monobloc

Le système de boîtier monobloc (une seule ouverture), avec emboîtage du mécanisme par le dessus, garantit une excellente rigidité. Ce concept a également permis d’usiner un logement dans le fond pour laisser passer le bracelet sous la montre.

Un test d’étanchéité
de type « diver »

Le principe de construction du boîtier contribue également à une très bonne étanchéité allant jusqu’à une profondeur de 75 m. Cette performance rapproche ce modèle d’une montre de plongée, même si ce n’est pas sa vocation première. Il s’agit avant tout d’un gage de résistance et de longévité.

Un épais verre saphir

Le verre saphir inrayable avec traitement antireflets garantit une netteté et une lisibilité optimales. Son épaisseur lui assure une grande résistance. Son profil plat s’aligne parfaitement sur le bord de la lunette.

Une couronne moletée

La couronne semi-encastrée affirme discrètement sa présence et sa fonction, sans rompre le cercle du boîtier. Une échancrure en triangle sur la carrure permet de la manipuler aisément. Le relief moleté facilite le maniement pour un changement de date ou une mise à l’heure.

Un cadran blanc épuré

Les index et chiffres se détachant en noir et rouge sur le fond blanc cassé et les trois aiguilles pointant leurs échelles respectives permettent une lecture aisée du temps jusqu’au cinquième de seconde. Les aiguilles « bâtons » des heures et des minutes se distinguent clairement par leur largeur et leur longueur. La typographie des chiffres, créée spécialement pour cette montre, offre une excellente lisibilité.

Un cadran noir plus sportif

Les chiffres luminescents dotés d’une typographie « maison » ainsi que les index blancs rythmant le temps jusqu’au cinquième de seconde forment un contraste affirmé avec le fond noir – à la manière des cadrans des anciens compteurs d’avions. Les larges aiguilles avec bases noires et pointes blanches luminescentes semblent flotter dans l’air. La date se détache à 6h sur un fond blanc.

Des cornes ergonomiques

Les cornes droites, sans effets de style, adoptent un profil triangulaire descendant qui « accompagne » le tomber du bracelet – et crée ainsi une liaison visuelle naturelle entre le boîtier et le poignet.

Un bracelet-sangle interchangeable

Le designer a développé pour cette montre un système permettant de changer de bracelet très simplement et sans aucun outil. Grâce à la creusure dans le fond du boîtier, où le bracelet-sangle vient s’encastrer, la montre reste plaquée contre le poignet, avec une épaisseur optimale pour un instrument mécanique (11 mm).

Une boucle universelle

Grâce à la boucle universelle en acier inoxydable spécialement créée pour cette montre, et conçue pour toutes les matières de sangles, le bracelet peut être adapté à n’importe quelle taille de poignet, sans aucun outil. Cintrée pour épouser la courbure du bras, la boucle possède son propre passant intégré conférant au bracelet une parfaite tenue sur le poignet.

Le choix des couleurs et un étui original

La montre ADN est livrée avec un bracelet en cuir double couche, et donc réversible noir ou brun, ainsi qu’avec une large palette de huit bracelets-sangles tissés en polyester. Les diverses couleurs permettent de varier les styles au gré des envies.

La montre et ses accessoires sont vendus dans un étui original en tissu inspiré des trousses à outils aussi appelées « marmottes ». Un emballage réutilisable très utile pour ranger la montre avec ses bracelets ou pour les emporter avec soi.

Commande

La montre ADN est assemblée et contrôlée par petite série. Les expéditions se font au fur et mesure des pièces en stock.

Le prix de CHF 1’600.– TTC, inclus l’expédition en colis prioritaire recommandé.

Une fois votre commande validée, vous recevrez un e-mail de confirmation. La montre est garantie 24 mois à partir de la date d’expédition. Une facture acquittée sera jointe au colis.

Pour cette série limitée de 200 pièces, chaque montre à un numéro de série de 001/200 à 200/200. Les numéros sont livrés en fonction de l’ordre des commandes.

Nous pouvons expédier les montres à l’étranger, merci de nous contacter par email à l’adresse info@montre-adn.ch pour plus d’informations sur les frais de port.

 

Antoine Cahen

Après avoir obtenu un diplôme à l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL) en 1975, Antoine Cahen a créé son propre atelier de design industriel. En 1982, il a fondé avec le graphiste Werner Jeker et Claude Frossard une nouvelle structure connue sous le nom des Ateliers du Nord (ADN), à Lausanne.

Il a collaboré, en tant qu’indépendant, avec de nombreuses institutions et firmes industrielles, notamment Nespresso, pour qui il conçoit depuis 1988 le design des machines à café. Les projets industriels qu’il développe vont des rames de métro aux premières souris Logitech, en passant par les fers à repasser (Laurastar), le matériel de sonorisation (Sonosax), les lampes de poche (Leclanché), les bornes hydrantes (VonRoll), le mobilier muséographique, le matériel médical et dentaire, les systèmes de traitement de l’eau et une boîte à musique pédagogique pour enfants.

Depuis 1996, son frère Philippe Cahen, architecte, a rejoint la structure et a participé à tous les projets de design, qui ont valu aux Ateliers du Nord plus de 40 distinctions et prix internationaux.